Photos de classe manquantes

A vos archives ! Il nous manque 5 photos de classe (sur 28) des années scolaires de Louis à SFX : 1950-51, 1951-52, 1952-53, 1953-54, 1954-55. Merci de nous les envoyer scannées en 300 DPI.

mercredi 16 décembre 2009

Pas de photo de classe en 1965-66

Vous ne trouverez pas de photo de classe pour la 6e latine B 1965-66. Louis passe cette année-là par un épisode de dépression sévère qui l'empêche de travailler.

Un fait étonnant peut-être pour ceux qui l'ont toujours connu au mieux de sa forme. Une souffrance dont la cause nous restera sans doute secrète...

mardi 15 décembre 2009

6e Latine B 1962-63

6e Latine B 1962-63 (ancienne numérotation rétrograde).
Louis a 49 ans.

1re rangée, assis par terre, de gauche à droite :
R. Luxen, Ch. Hotermans, Ph. Bolland, Ch. Leroy, B. Winandy, J.M. Keutgen.

2e rangée :
B. Jortay, M. Fondeur, J.C. Philippart, Y. Wirth, H. Massart, Louis De Donder, L. Albert, M. Hermans, P.P. Heuze, G. Giffroy, J. Thielen.

3e rangée :
P. Gillot, C. Simonis, Y. Diépart, R. Jungbluth, A. Fonsny, G. Boland, J.C. Legros, G. Gille, L. Grand, R. Hotterman, G. Boudry, J. Delincé.

4e rangée :
Th. Carabin, J. Nizet, B. Winandy, J. Spronck, Y. Leroi, Fr. Boxho, A. Heck, M. Biersard, P. Lousberg.

Sur la piste d'un ancien, Thierry Carabin (dont il est question aussi dans le message "Un ancien à Paris") :
http://thmcarabinleblog.canalblog.com/
 

samedi 12 décembre 2009

6e Latine B 1961-62

6e Latine B 1961-62 (ancienne numérotation rétrograde).
Louis a 48 ans.

Il manque le prénom du 6e élève du dernier rang (Heuse). Si vous le connaissez, merci de compléter d'un commentaire.



 
1re rangée, assis par terre, de gauche à droite :
Albert Jacquinet, Jean Grenade, Jean-Michel Daele, André Heck, Yannick Gérard, Daniel Leveaux, Jacques Pirard.

2e rang, assis :
Jean-Louis Hick, Serge Louviaux, Christian Leidgens, Dominique Grand, Louis De Donder, Philippe Degey, Jacques Delincé, Marc Wolter.


3e rang :
Jean-Claude Davenne, Firmin Hercot, Daniel Naveaux, Philippe Born, Luc Albert, Jean-Pierre Detrembleur, Christian Robert, Léopold Haas, Jean-Pierre Pieffer, Mathieu Darchy.

4e rang :
Pierre Martin, Jean-Claude Albert, Emmanuel Devos, Pol Closset, Noël Lecloux, (prénom composé, peut-être Pierre-Philippe) Heuse, Jacques Coulon, Bernard Stiennon, Robert Orioli, Jean-François Fonsny.

" Vlà l'noeud disti l'soyeu"


"'Vlà l'noeud disti l'soyeu", selon Albert Dumont (Rh. 79), ex-élève de LDD, est une expression que Louis employait quand un élève "coinçait" sur une question et qu'aucun son ne sortait plus de sa bouche... Quelqu'un peut-il confirmer ce souvenir qu'Albert communique avec quand même quelques doutes ?

Sinon, parmi les éléments de la mythologie dedonderesque, il rappelle aussi, en vrac :
- son attachement au journal (français évidemment) l'Aurore.
- son expression : "Un paillasson avec une inscription Interdit aux Mendiants et colporteurs, c'est un passeport pour l'enfer".
- quand la classe dormait, il sortait dans le couloir et rentrait en hurlant, comme son adjudant à l'armée, un tonitruant "Deuh-booooouuuuuuuuuuuuuuuu-euh !"
- l'histoire de la "roulante" (cuisine de campagne) du régiment qui était tombée dans le Demer lors de la campagne de 18-Jours, et dans laquelle il voyait représentée symboliquement toute la déroute de l'armée belge, car une armée qui ne mange pas...






vendredi 11 décembre 2009

L'arrivée de Louis De Donder à SFX


D’après les souvenirs de Jean Janssen, Louis serait arrivé au Collège en 1950. Or le document ci-contre en haut, qui comprend la liste des professeurs pour la rentrée de septembre 1950, mentionne M. Gaspars comme titulaire de 6eB. Il s'agit de deux pages du calendrier scolaire de 1949-1950, que chaque élève et chaque enseignant recevait au début de l'année scolaire.


Le document du bas est la version de septembre 1951 du même document. La liste des professeurs mentionne bien Louis De Donder.


Il reste possible toutefois que Louis soit arrivé en cours d’année 1950, entre septembre en décembre, s’il s’avère que M. Gaspars ait été défaillant inopinément, pour des raisons de santé par exemple.
Nous ne désespérons pas de remettre la main dans les archives jésuites du provincialat de Bruxelles sur le "diaire" (sorte de journal où sont consignés les événements quotidiens d’une institution, ou d’une mission) que normalement le ministre ou le supérieur de l’époque a dû tenir. Ou une pièce comptable faisant état d’un salaire pour Louis en 1950. Car à l’époque ce n’était pas l’Etat (ou la Communauté française) mais bien la Communauté jésuite qui payait (mal, d’après Louis...) les professeurs.

jeudi 10 décembre 2009

6e Latine B 1960-61


6e Latine B 1960-61 (ancienne numérotation rétrograde).
Louis a 47 ans.

Les noms des élèves, ont été gribouillés au dos de la photo, la plupart du temps sans prénom et avec de nombreux doutes sur l'orthographe.

Heureusement, des Anciens, Augustin Kreit et Jean-Marie Dehan, nous ont écrit en 2010 pour compléter cette liste de noms. Il reste encore quelques inconnus. Merci de nous aider à compléter cette liste en ajoutant un commentaire à ce message.

1re rangée, assis, de gauche à droite  :
Alain Delhez, Alain Jonlet, Vincent Herla, Philippe Garot, (prénom ?) Sarlet.

2e rangée :
Robert Cardols, Iwan Gille, Christian Hansen, Alain Beckers, Louis De Donder, Christian Leidgens, (Claude ?) Delvaux, Jacky Zintzen, Luc Quertemont.

3e rangée :
Jean-Paul Hendricks, André Leveaux, Jean-Michel Royaux, Philippe Freitag, Guy Meauxonne, Marc Bissot, René Simonis, Alain Larsille, André (?) Serwier.

4e rangée :
Daniel Naveau, Marc Volter, Jean-Claude Albert, Augustin Kreit, Emmanuel Devos, Roland Debry, Jean-Marie Dehan.


mercredi 9 décembre 2009

Pourquoi Raymond Héroufosse était sur la photo

Dans ce message du 7 décembre 2009, J. M. Klinkenberg se demandait pourquoi Raymond Héroufosse était sur la photo de la fable du Meunier, son fils et l'âne.
La réponse est venue de l'intéressé : parce qu'il faisait partie de la classe, tout simplement, mais pas longtemps semble-t-il, à en croire son commentaire :



Mon Cher Patrick,
je me suis fait virer de SFX avant la fin de la 6ème latine. C'était sûrement la dernière "scène"! Motif du renvoi : "dessine dans ses cahiers !". (...) [Mais] je ne vis pas avec un rétroviseur, je ne suis pas rancunier, je n'ai pas de mauvais souvenirs.
Si ça tombe, c'est peut-être De Donder qui m'a viré !
A ta santé !
Raymond.



Piquant de constater 50 années plus tard que Raymond, parmi de nombreuses autres activités artistiques, citoyennes et communicatives, a fondé à Polleur avec son épouse Bernadette un atelier de sérigraphie d'art dont la réputation s'étend à l'Europe et une entreprise de communication publicitaire renommée.

Un portrait de lui est disponible ici.

Et sa dernière farce (à ce jour) est sur le site de Télévesdre.

Louis au 125e anniversaire du Collège


Cette photo date du samedi 31 mai 1980, le jour des festivités du 125e anniversaire. La personne à côté de Louis est le Père Walthère Derouau qui fut recteur à Verviers avant de partir à Bujumbura. A l'époque de cette photo, il était déjà rentré d'Afrique et résidait à Namur. 
Derrière lui, sur la photo, se profile le Père Jaspar, père ministre dans les années 70.

mardi 8 décembre 2009

O tempora o mores




Autres temps, autres moeurs...


Ces recommandations de politesse chrétienne ("vertu faite de charité et de renoncement") se trouvent à la fin du calendrier scolaire de 1967-68, un document que chaque élève et enseignant recevait en début d'année.


A noter l'intéressante nuance de "dignité" (et implicitement donc aussi d'indignité) que les élèves du collège sont supposés pouvoir évaluer. On leur demande en effet de manifester certaines marques de déférence envers des personnes "plus dignes".



A noter aussi qu'en mai de l'année 1968 en question, certaines idées archaïques allaient subir un radical dépoussiérage.


Il serait intéressant de voir si le calendrier 1968-69 contenait autant de sentencieuses calembredaines...





lundi 7 décembre 2009

Dedon, le Meunier, son fils et l'âne


Jean-Marie Klinkenberg, aujourd'hui professeur de sémiotique et de rhétorique à l'ULg, était dans la sixième latine 1956-57 de Louis De Donder. Il a retrouvé cette photo dans ses archives et nous raconte :

"A la remise des prix, nous étions quelques-uns à avoir mis en scène la fable de La Fontaine "Le meunier son fils et l'âne".  Voici donc, sous l'oeil paterne de LDD (en commençant par la rangée du fond) :  
- le narrateur (mon cher Guy Noirhomme (+))
- les "trois bons marchands" (ici réduits à deux : R. Robert et M. Chapelle), 
- le "quidam" (Ph. Potel), 
- J.M. Klinkenberg, représentant la "troisième troupe", 
- les "trois filles" (J.P. Thijskens, J. Collin et Raymond Héroufosse, qui fait ici son apparition, je ne sais trop comment : il faudrait le lui demander), 
- le fils du meunier, "non pas des plus petits,/ Mais garçon de quinze ans" (M. Thenaers), 
- l'âne (M. Pirard, pas très reconnaissable), 
- le meunier (J. Henkinbrant)."

Et pour la bonne bouche, voici la fable :

Le Meunier, son Fils, et l'Ane

L'invention des Arts étant un droit d'aînesse,
Nous devons l'Apologue à l'ancienne Grèce.
Mais ce champ ne se peut tellement moissonner
Que les derniers venus n'y trouvent à glaner.
La feinte est un pays plein de terres désertes.
Tous les jours nos Auteurs y font des découvertes.
Je t'en veux dire un trait assez bien inventé ;
Autrefois à Racan Malherbe l'a conté.
Ces deux rivaux d'Horace, héritiers de sa Lyre,
Disciples d'Apollon, nos Maîtres, pour mieux dire,
Se rencontrant un jour tout seuls et sans témoins
(Comme ils se confiaient leurs pensers et leurs soins),
Racan commence ainsi : Dites-moi, je vous prie,
Vous qui devez savoir les choses de la vie,
Qui par tous ses degrés avez déjà passé,
Et que rien ne doit fuir en cet âge avancé,
A quoi me résoudrai-je ? Il est temps que j'y pense.
Vous connaissez mon bien, mon talent, ma naissance.
Dois-je dans la Province établir mon séjour,
Prendre emploi dans l'Armée, ou bien charge à la Cour ?
Tout au monde est mêlé d'amertume et de charmes.
La guerre a ses douceurs, l'Hymen a ses alarmes.
Si je suivais mon goût, je saurais où buter ;
Mais j'ai les miens, la cour, le peuple à contenter.
Malherbe là-dessus : Contenter tout le monde !
Ecoutez ce récit avant que je réponde.

J'ai lu dans quelque endroit qu'un Meunier et son fils,
L'un vieillard, l'autre enfant, non pas des plus petits,
Mais garçon de quinze ans, si j'ai bonne mémoire,
Allaient vendre leur Ane, un certain jour de foire.
Afin qu'il fût plus frais et de meilleur débit,
On lui lia les pieds, on vous le suspendit ;
Puis cet homme et son fils le portent comme un lustre.
Pauvres gens, idiots, couple ignorant et rustre.
Le premier qui les vit de rire s'éclata.
Quelle farce, dit-il, vont jouer ces gens-là ?
Le plus âne des trois n'est pas celui qu'on pense.
Le Meunier à ces mots connaît son ignorance ;
Il met sur pieds sa bête, et la fait détaler.
L'Ane, qui goûtait fort l'autre façon d'aller,
Se plaint en son patois. Le Meunier n'en a cure.
Il fait monter son fils, il suit, et d'aventure
Passent trois bons Marchands. Cet objet leur déplut.
Le plus vieux au garçon s'écria tant qu'il put :
Oh là ! oh ! descendez, que l'on ne vous le dise,
Jeune homme, qui menez Laquais à barbe grise.
C'était à vous de suivre, au vieillard de monter.
- Messieurs, dit le Meunier, il vous faut contenter.
L'enfant met pied à terre, et puis le vieillard monte,
Quand trois filles passant, l'une dit : C'est grand'honte
Qu'il faille voir ainsi clocher ce jeune fils,
Tandis que ce nigaud, comme un Evêque assis,
Fait le veau sur son Ane, et pense être bien sage.
- Il n'est, dit le Meunier, plus de Veaux à mon âge :
Passez votre chemin, la fille, et m'en croyez.
Après maints quolibets coup sur coup renvoyés,
L'homme crut avoir tort, et mit son fils en croupe.
Au bout de trente pas, une troisième troupe
Trouve encore à gloser. L'un dit : Ces gens sont fous,
Le Baudet n'en peut plus ; il mourra sous leurs coups.
Hé quoi ! charger ainsi cette pauvre bourrique !
N'ont-ils point de pitié de leur vieux domestique ?
Sans doute qu'à la Foire ils vont vendre sa peau.
- Parbleu, dit le Meunier, est bien fou du cerveau
Qui prétend contenter tout le monde et son père.
Essayons toutefois, si par quelque manière
Nous en viendrons à bout. Ils descendent tous deux.
L'Ane, se prélassant, marche seul devant eux.
Un quidam les rencontre, et dit : Est-ce la mode
Que Baudet aille à l'aise, et Meunier s'incommode ?
Qui de l'âne ou du maître est fait pour se lasser ?
Je conseille à ces gens de le faire enchâsser.
Ils usent leurs souliers, et conservent leur Ane.
Nicolas au rebours, car, quand il va voir Jeanne,
Il monte sur sa bête ; et la chanson le dit.
Beau trio de Baudets ! Le Meunier repartit :
Je suis Ane, il est vrai, j'en conviens, je l'avoue ;
Mais que dorénavant on me blâme, on me loue ;
Qu'on dise quelque chose ou qu'on ne dise rien ;
J'en veux faire à ma tête. Il le fit, et fit bien.

Quant à vous, suivez Mars, ou l'Amour, ou le Prince ;
Allez, venez, courez ; demeurez en Province ;
Prenez femme, Abbaye, Emploi, Gouvernement :
Les gens en parleront, n'en doutez nullement.

dimanche 6 décembre 2009

Un ancien à Paris

Thierry Carabin, qui se présente sur son blog comme
consultant, formateur, écrivain, conférencier et humaniste, basé à Paris, mentionne un certain nombre de personnes "à qui il doit beaucoup", et il leur adresse des remerciements.

Parmi celles-ci, un certain "Monsieur Louis Dedonder, Professeur de Lettres"...

Voilà qui aurait plu à notre vieux francolâtre...