Photos de classe manquantes

A vos archives ! Il nous manque 5 photos de classe (sur 28) des années scolaires de Louis à SFX : 1950-51, 1951-52, 1952-53, 1953-54, 1954-55. Merci de nous les envoyer scannées en 300 DPI.

samedi 13 mars 2010

Terrible imprécation proctologique

Augustin Kreit, un ancien de l'année 1960-61 nous livre une anecdote... haute en couleurs :
"Nous étions à l’époque des grèves de l’hiver 60-61. Une certaine tension était présente alors. Sur le toit du préau de la cour de récréation, des activistes avaient badigeonné la nuit de larges inscriptions. Nous étions en classe, le ciel s’obscurcit et survient une averse de grêle qui frappe les vitres du local. De Donder se dirige précipitamment vers la fenêtre et hurle : « Que la diarrhée verte leur coule le long des jambes ! »"

3 commentaires:

  1. Une anecdote de l'année 60-61.
    Le cours d’histoire en 6ème latine comprend l’Antiquité égyptienne, celle de d’Asie Mineure et de la Grèce. De Donder se désole : il ne lui reste qu’un trimestre pour voir la Grèce. Sur la carte murale, il compare la Grèce et ses iles nombreuses à une main répandant des bijoux dans la mer Egée.
    On en vient à la bataille de Marathon. Notre professeur retrace la victoire des Athéniens sur Darius, l’empereur des Perses. Il se met alors à courir autour de la classe plusieurs fois. Il s’époumone, rejoint l’estrade et s’affale en criant : « Nous avons vaincu les Perses à Marathon ! ». Conduits par les doubleurs, la classe s’est levée et applaudit. Louis reste immobile un instant, tandis qu’un nuage de poussière de craie s’exhale du plancher.
    La course des 40km de l’hoplite Phidippidès pour annoncer la victoire aux Athéniens a été reproduite au 18, rue de Rome...

    Augustin Kreit

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  2. Ces activistes étaient peut-être des récidivistes. En 1955, au moment le plus chaud de la question scolaire, nous sommes arrivés un matin au Collège pour découvrir avec horreur que le toit du préau avait été souillé de traîtresse façon par ces mots ignobles : « A BAS LA CALOTTE ». Nous étions tous choqués, révoltés ; on se sentait violés (même si ce mot n’avait pas encore, pour nous, l’acception que l’on comprendrait plus tard). Pour nous, c’était un mauvais coup des socialistes (ou des communistes), bref des ennemis.
    Je crois que cet événement a beaucoup fait pour forger nos convictions politiques résolument anti-socialistes.

    Jean Janssen

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  3. Dans le même ordre d'idées, nous avons tous des souvenirs de ses hurlements qui ameutaient parfois les professeurs des classes voisines !
    Il lui arrivait d'ouvrir la fenêtre pour hurler vers la cour. Une fois, je l'ai vu s'agenouiller près du seau d'eau bien sale, prendre l'éponge et se la tordre sur la tête !

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