Photos de classe manquantes

A vos archives ! Il nous manque 5 photos de classe (sur 28) des années scolaires de Louis à SFX : 1950-51, 1951-52, 1952-53, 1953-54, 1954-55. Merci de nous les envoyer scannées en 300 DPI.

jeudi 3 septembre 2009

Deux anecdotes parmi tant d'autres...

  1. Rentrée année scolaire 1973-74, premier jour, 4e Latin-Grec. Nous voilà devant notre titulaire, cet homme que la légende décrit comme coutumier de violents emportements, aussi imprévisibles qu’impressionnants, voire un peu effrayants pour qui ne le connaît pas un brin... L’homme nous souhaite la bienvenue avec des mots que j’ai oubliés, mais qui font sûrement – déjà – chaud au cœur. Et cela ne rate pas: submergé par je ne sais quelle émotion, LDD assène un coup de poing... magistral (!) à son bureau en bois rescapé d’on ne sait quel déluge! Celui-ci, qui en a vu d’autres, soutient le choc, dont l’estrade se charge d’amplifier les ondes sonores. Deux secondes plus tard, une double détonation vient ajouter à l’émotion ambiante: les deux portes du vieux bureau, dont les charnières ont été dévissées par le redoubleur de service (le regretté Jean-Marc Bréda), qui connaît bien LDD, s’abattent à grand fracas, bien à plat sur l’estrade. Stupeur générale... Louis s’est figé. Il prend une profonde inspiration tout en parcourant son public d’un regard chargé d’éclairs... Et soudain, après cinq secondes d’un silence intolérable, il se met à hurler: «Sabotaaage! Septembre Noir!»
  2. Un matin, «frère Louis» pénètre dans la classe avec sa tête des (très) mauvais jours. Sans nous regarder et sans mot dire, il va chercher une plante verte agonisante sur l’appui de fenêtre et la pose sur son bureau. Puis, il s'empare du seau (vide) du tableau et de l’éponge (sèche) et les expose de même à nos yeux effarés. Cela fait, il nous toise et nous lance un solennel: «Messieurs, il y a un point commun entre ces trois objets!» Chacun se torture les méninges et attend l’orage inévitable. Et Dedon d’exploser, balayant le tout d’un geste large: «Ça fait au moins trois semaines qu’aucun des trois n’a plus reçu une seule goutte d’eau!»

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